05 juillet 2007

Polnareff au sommet du Dôme de Marseille

Voilà... ça y est: je l'ai vu...
La légende, l'un des artistes préférés des français,
l'un des plus énigmatiques,
l'un des plus mégalomanes, l'un des plus doués, l'un des
plus méconnus aussi car secret.
Sorti de sa longue retraite américaine, Michel Polnareff a
entamé depuis maintenant 4 mois une série de concerts à
travers la France: "Ze Tour 2007"
Et hier c'était son Anniversaire !
Une arrivée à la Johnny Halliday, une très belle scène et
des jeux de lumière épatants, un gros son derrière lui...
"L'Amiral" avait décidé de marquer les esprits.
Accompagné de musiciens pour la plupart américains: deux
guitaristes, un bassiste (un virtuose de la basse jazz), un batteur
(un monstre), un percussionniste talentueux, deux claviers,
5 choristes (dont un homme)...
Le show était mené de main de maître.
Tous les standards y sont passés pour le plus grand
plaisir du public déjà raide dingue de la star (le Dôme était
plein à craquer et survolté):
Tam-Tam, l'Amour avec Toi, Je suis un Homme, Le Bal des Lazes,
Dans La Rue, On Ira Tous Au Paradis, Lettre à France, Goodbye Marylou...
La voix est encore là, intacte dans les graves, les tonalités les plus aigues
sont quant à elles plus difficiles à tenir parfois et le public se fait un plaisir
de reprendre derrière lui.
Mais l'artiste, le pro est toujours là.
Un piano qui se déplace tout seul sur la scène quelques notes
et la magie opère...
Les mots et les mélodies sont bien sa marque de fabrique
comme sur une superbe chanson que j'ai découverte à cette occasion:
"L'Homme qui Pleurait des Larmes de Verre"
L'image est maîtrisée de A à Z: je n'ai pas vu un photographe aux
abords de la scène...
Des images projetées sur les deux écrans géants
(deux grands verres de lunettes blanches) sans jamais
faire de gros plans.
Des publicités pour son site web...
Il est content de revenir et son public aussi: c'est évident.
Il le dit d'ailleurs et communique volontiers avec ses fans,
un brin mégalo...
L'Amiral tempête contre les journalistes qui ont écrit sur lui
et sur sa voix qui ne serait plus aussi puissante et sur sa capacité à
monter dans les aigus...
Il le dit et le redit et prend son public à témoin.
On a quelquefois l'impression d'assister à un show télévisé à
l'américaine tellement c'est bien exécuté et carré (quelquefois trop),
mais on a souvent le sentiment d'assister au show d'un chanteur
populaire au sens noble du terme tellement le public réagit...
Mission accomplie pour l'Amiral: Marseille l'a accueilli avec ferveur et passion...
Et puis... on peut être critique et avoir aimé son spectacle:
Après tout... "Il n'est qu'un Homme, Il n'est qu'un Homme...
Quoi de plus Naturel en Somme..."

04 juillet 2007

Je suis un Homme... Je suis un Homme...




... Quoi de plus naturel en somme...
Retour du concert de Michel Polnareff...
Un compte-rendu très prochainement...
A suivre...

01 juillet 2007

Pas d'Antony aux nuits de Fourvières

Déception: Antony, souffrant de la gorge, n'est pas venu aux nuits de Fourvières...
Son concert a été annulé.
Remplacé par sa première partie Joan As The Police Women (une New-Yorkaise, petite amie de feu Jeff Buckley) avec laquelle il fait d'ailleurs un duo pour un concert gratuit.
Le cadre était magnifique (cela rappelle un peu celui de Jazz à Vienne) et le temps au rendez-vous.
Pour autant, même si Joan a une jolie voix et même si elle avait envie de communiquer avec le public, elle n'a pas eu la présence et des mélodies suffisamment accrocheuses pour le conquérir.
La mission était rude et elle a eu le mérite d'être là.
J'ai appris ce soir-là qu'Elvis Costello (avec Allen Toussaint) passait à Lyon le vendredi 27 juillet pour un concert unique en France... Je ne pourrai pas y aller.
J'ai appris aussi que le révérend Al Green passait à Jazz à Vienne... c'était à ne pas manquer...
mais là encore... ce ne sera pas possible.
Mais mardi soir est le soir: MICHEL POLNAREFF

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