25 novembre 2006

Retour à l'OLYMPIA pour Madeleine...


Je suis retourné à l'Olympia jeudi dernier pour assister cette fois au concert de Madeleine Peyroux...
Bon, je n'étais pas parvenu visiblement à réserver les meilleures places (on était au fond du balcon contre le mur)... plus loin, après tu es sur les genoux du projectionniste par exemple dans un cinéma...
En même temps, nous avons pu apprécier l' acoustique de cette salle et c'est impressionnant.
La salle était comble et pour la première de ses trois dates, l'artiste américaine avait invité des personnes de l'association Abbé Pierre.
Pieds nus sur scène, entourée d'un pianiste, d'un contre-bassiste, d'un guitariste, d'un batteur et d'un trompettiste tous virtuoses dans leur domaine, Madeleine Peyroux nous a déroulé de sa voix "à la Billie Holliday", 19 pièces en s'accompagnant d'une guitare électro-acoustique.
Nous promenant dans divers univers: Tom Waits, Gainsbourg, Chaplin, Joséphine Baker ou même ses propres compositions.
Entre jazz précieux et folk-blues traditionnel, cette chanteuse délicieusement, nous berce de sa voix si particulière, sensible et expressive qui n'est que maîtrise d'étranglements ou de fausses cassures dans ses fins de phrases.
On ne peut qu'être sous le charme et regretter d'être situé aussi loin.
Reste une vue splendide de la scène, magnifiquement mise en valeur par des éclairages superbes (blanc, prune, mauve, nuances de bleu...) qui faisaient terriblement penser à des gerbes de fleurs par moment.
Tous les ingrédients étaient réunis.
Quelques rappels et une interprétation magnifique de ma chanson fétiche "J'ai deux Amours"...
La soirée a décidément passé bien vite.

Prochaine étape: RUFUS WAINWRIGHT le 20/02/07 à l'Olympia ?
Chiche...

L'EQUIPE

De retour de Paris, dans l'avion, je lisais L'EQUIPE... ce "grand" journal sportif.
La première de couverture de couleur noire revenait sur le drame qui s'est produit lors du dernier match du PSG.
Mais l'objet de mon article n'a rien à voir avec cette douloureuse affaire qui est tellement éloignée de l'univers du sport.
Sur une des dernières pages, je suis tombé sur un article concernant la Formule 1...
Et là, je suis resté bouche bée... et me suis surpris à relire le titre de l'article où l'on pouvait voir écrit: "Hamilton, le talentueux pilote noir"... un moment je me suis demandé si je n'étais pas en train de lire la fameuse rubrique "L'EQUIPE, il y a 50 ans..."
Si ce monsieur est si talentueux (et ma lecture en diagonale des différents paragraphes semble le confirmer) pourquoi faut-il préciser la couleur de peau de ce sportif... la conduite de Formules 1 est-t-elle l'apanage des blancs ?
Décidément: on croit rêver par moment... après on s'étonne que le racisme ne choque plus personne et permet même à certains hommes politiques de tenir des propos ouvertement racistes en public...
C'est par ce genre de maladresse, que l'on véhicule des idées de hiérarchie liée à la couleur de la peau sous couvert d'une précision faussement bienveillante.
C'était bien la peine de faire trois pages sur le drame qui s'est produit jeudi dernier en insistant que tout s'était joué sur fond de racisme.
Bravo: on progresse à reculons.

2 cigarettes

J'ai craqué et fumé deux cigarettes au cours d'une soirée... et ben je n'ai rien éprouvé de spécial... pas de joie particulière... pas de goût particulier qui m'aurait conduit à me dire: Wow !
On est toujours en sursis avec ces trucs-là.

18 novembre 2006

Ladies & Gentlemen... THE YARDBIRDS !


Si Keith Relf, Jeff Beck*, Jimmy Page* et Eric Clapton* sont des noms qui n'évoquent rien pour vous... Alors, les YARDBIRDS ne vous diront rien... ce groupe issu des sixties... du British Blues Boom... qui a promu le Rythm'n'Blues dans les années 60 au travers de standards tels que "I'm not talking", "For Your Love" ou "Still I'm Sad" (repris plus tard par un certain Ronnie James Dio au sein de Rainbow) et qui a fait émerger des guitar-heroes de renom*...
Ils étaient sur scène au festival de Blues d'Avignon en guest star après Doug McLeod (seul sur scène accompagné d'une guitare National) puis Paul Lamb (harmoniciste qui utilise des "Marine Band") accompagné d'un groupe péchu...
C'est toujours énorme d'entendre des standards des années 60 joués par des mecs qui ont connu cette époque mythique... Sur la formation actuelle: seuls, le batteur (Jim McCarty) et le guitariste rythmique (Chris Dreja) étaient présents à l'origine du groupe.
Keith Relf, chanteur jugé pas assez charismatique (c'est ce que les critiques lui auront reproché: ne pas être un Roger Daltrey des Who, un Mick Jagger des Stones pour son charisme ou un Eric Burdon des Animals pour la voix), s'est électrocuté en 1976 en accordant sa guitare.
On connaît le parcours d'Eric Clapton, Jimmy Page et Jeff Beck...
Reste cette formation efficace, qui joue avec énergie du Blues-Rock et du Rythm'n'Blues de grande qualité, reprenant les standards du groupe.
Même si certains ont quitté la salle en se disant que c'était du bruit: ils n'ont pas senti planer dans la salle, au dessus du public averti et conquis, l'esprit des 60's...
J'ai eu l'occasion de discuter un moment dans les loges avec l'harmoniciste Billy-Boy (irlandais qui vit en Australie et qui a joué 6 ans au sein de Nine Below Zero (lorsque Marc Feltham s'est absenté) et de faire des photos avec les musiciens et leur apporter du jus d'orange et des pizzas... c'était un chouette moment encore... Et Thierry était encore de la partie... merci à lui pour les accés backstage !
Nous retrouverons Marc Lacaze... je le dis. Ce gars-là est à connaître.
Ses photos sont de toute beauté !...

15 novembre 2006

Poésie éphémère

Une seconde fois,
Comme le sang se retire des veines,
Comme le tissu se déchire,
Une seconde fois.

Une seconde fois,
Mes souvenirs se font plus lointains,
Et tu te retires,
Une seconde fois.

Une seconde fois,
Telle la mer sur le sable,
Tu laisses des traces et tu t'éloignes,
Une seconde fois.

Une seconde fois,
Je plonge dans mes pensées,
Lorsque tu y étais,
Une seconde fois.

Une seconde fois,
Ultime étape ?
La route est longue...
Une seconde fois.

Une seconde fois,
Ce lien restera,
Ce lien sera,
Une seconde fois.

Une seconde fois,
Je me retourne,
Et j'avance,
Une seconde fois.

Une seconde fois,
Ma vie est différente,
Et sera,
Une seconde fois.

Une seconde fois,
Entre regret et amertume,
Tu restes,
Une seconde fois.

Une seconde fois,
Et peut-être un jour,
Le ciel rejoindra l'horizon,
Un seconde fois.

08 novembre 2006

Premier Olympia... et quelle première fois !


Paris: 20h00 hier soir... devant l'Olympia
Salle mythique. Un froid glacial (3/4 °C)
Le public était déjà là, massé à l'entrée...
Eclairé par les lettres de néon rouge:

Et j'étais là... un peu étonné, en train de
réaliser que j'étais là d'ailleurs...
Et pas ailleurs... et que ce parcours du
combattant était terminé.
Je n'avais plus qu'à montrer le précieux
sésame de couleur mauve au videur
chauve et je pourrais pénétrer dans ce lieu
chargé d'histoire.
Pour cette occasion, j'étais en compagnie de
mon ami Jean-Michel (le prénom a
été modifié pour des raisons de confidentialité:
il se reconnaîtra).
Il faut préciser que, le pauvre, il a été courageux
de m'accompagner sur ce coup-là: j'avais un peu
peur qu'il n'aime pas plus que ça...
Nous nous sommes retrouvés donc au 4 ème rang
(carré d'Or) devant la scène, en plein milieu.
Je précise que le concert, unique en France, était
sold-out et l'Olympia était plein donc.
Sauf deux places situées à ma gauche: ils ont dû
être bloqués sur la route...
Le public était assez éclectique, jeunes, moins jeunes,
hommes, femmes mais tous et toutes réunis ce soir-là
pour voir Antony sur scène.
Après une entrée en matière un peu longuette: un
discours fleuve de feu Martin Luther King, les musiciens
sont entrés sur scène (piano, guitare électro accoustique,
basse, violon, violoncelle, clarinette, batterie et accordéon)
Sur la droite de la scène au fond: deux caméras.
Sur la gauche de la scène: une régie complète destinée à
gérer j'en déduis, les caméras et les effets projetés sur
un gigantesque écran situé au fond de la scène.
Une fois l'obscurité rendue à la salle silencieuse: une porte
s'ouvre faisant apparaître un défilé de 13 mannequins
transexuelles, de tous âges, de tous styles (certaines aux
tenues extravagantes de Drag Queen), choisis par le Maître
pour leur beauté, leur caractère et leur incarnation de la
nuit New Yorkaise...
Elles occupent alors le premier rang et vont, les unes après
les autres, se relayer sur scène au fil des chansons
interprétées par le groupe, tournant inlassablement sur un
plateau, leurs visages filmés et mis en scène par le cinéaste
(de l'avant-garde new yorkaise) Charles Atlas.
Le résultat est troublant et les images superposées aux
chansons sont magnifiques: le metteur en scène et ami
d'Antony, parvient à semer le doute dans l'esprit des
spectateurs interdits: "s'agit-il réellement d'hommes ?"
ou devrais-je dire... "s'agit-il réellement de femmes ?"
Même les visages les plus masculins (et là les corps ne trompent
pas) sont réellement mis en valeur par des jeux de lumière et
de travail des lignes du visage au moyen de retouches
et d'effets réalisés par ordinateur.
Vous l'avez compris: le spectacle est partout sur la scène,
les musiciens observent les moindres mouvements du Maître
et exécutent les pièces musicales avec une précision et
un toucher remarquables, tandis qu'Antony, colosse "improbable"
agite son corps de mouvements saccadés et cathartiques, qui ne
sont pas sans rappeler ceux de Joe Cocker (comme me le
faisait remarquer à juste titre Jean-Michel).
Le terme "impressionnant" est tout à fait approprié pour décrire
le sentiment que l'on éprouve à l'écoute de cet artiste.
Sa voix est inclassable tout comme sa musique d'ailleurs.
Il fait preuve d'une précision, d'une finesse, d'une sensibilité rares.
Sa téssiture de voix est tout simplement étonnante. Il parvient
à colorer sa voix par une maîtrise vocale époustouflante, le visage
crispé, la bouche déformée pour offrir la note, le son le plus juste à
son auditoire... Revisitant par l'orchestration ou l'interprétation la
plupart des morceaux que l'on connaît de lui, il me semble que nous
avons eu en prime certains morceaux inédits (4 ou 5 à mon sens).
L'émotion était à son comble dans la salle à l'écoute de pièces comme
"I fell in love with a dead boy" ou "Hope there's someone"...
Le public conquis, acquis ne s'y est pas trompé et frappait de plus
en plus fort dans les mains à l'issue de chaque chanson.
Le final: entouré de ses musiciens et de sa troupe de mannequins,
Antony a clos magnifiquement cet étonnant spectacle par "You are
my Sister" (chanté sur son dernier album, en duo, avec Boy George)

L'Olympia debout, lui a rendu un vibrant hommage ainsi qu'à toute sa
troupe.
Visiblement trés ému, Antony est revenu à plusieurs reprises
aux côté de Charles Atlas pour saluer le public qui ne parvenait pas à
s'arrêter d'applaudir.
Il nous a expliqué que c'était le premier rappel de la tournée,
déclenchant un tonnerre d'applaudissements encore plus important.
Conscient de l'attente du public, il s'est tout de même résigné
à revenir sur scène pour interprêter un dernier morceau et clore la
soirée par un "Bonne Nuit !" et un sourire ravi.
La "Diva" a réussi son Paris.

05 novembre 2006

Variations sur le même thème








Ballade en moto... et photos période bleue










Cet après-midi: j'ai roulé...
Prenant la route des Alpilles direction Mouriès, les Baux et destination Eygalières.
Il faisait limite chaud en moto aujourd'hui (je plaisante: Brrrrrrrr)
Les couleurs des vignes, des oliviers, de la roche sous ce soleil d'automne étaient superbes.
J'en ai profité pour faire quelques essais avec mon appareil photo.
A refaire.

04 novembre 2006

ipod




Et voilà... je suis passé de l'autre côté... j'ai croqué la pomme... fabuleux objet !
Musique, photos, vidéos...
Depuis le temps que j'en entendais parler et que l'on me disait:
"toi qui adore la musique... je ne comprends pas pourquoi tu n'en a pas un..."
Que ceux-là ne me fassent pas le coup pour autre chose... (attendez un peu: merci)

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