29 octobre 2006

Retour à Avignon



Profitant d'un après-midi merveilleusement ensoleillé... nous sommes retournés à Avignon.
Décidément j'aime cette ville où j'ai traîné mes baskets un paquet de fois mine de rien...
Même si elle est criticable à bien des égards, cette ville - que je qualifierais plutôt de "grand village" - a un charme particulier. Son architecture particulièrement avec ses hôtels particuliers, ses rues pavées par endroit, ses trompe- l'oeil, ses rues piétonnes, ses appartements que l'on aperçoit en levant la tête avec leurs plafonds à la française, son Palais des Papes, ses musées, ses restaurants, ses terrasses de café... il traîne toujours à Avignon un parfum d'insouciance lorsque l'on croise ces milliers de touristes qui profitent, le nez en l'air, des rayons du soleil, des saltimbanques... j'ai écrit il y a une quinzaine d'années un poême sur Avignon au petit matin... il faudrait que je le retrouve. J'aime bien les villes qui s'éveillent... et j'aime décidément beaucoup celle-là...

22 octobre 2006

Chaud Show Case !





Et oui... il fallait venir... après vous allez me demander si c'était bien...!
C'était une rare occasion de pouvoir écouter Stick-up en Live... donc c'était forcément bien !
Le fait de les voir interprêter les morceaux que j'ai fait tourner sur ma platine tout l'été c'était assez étonnant. D'autant plus, que je pouvais chanter quelques refrains ou paroles dans mon coin !
Un Thierry déchaîné, un Hervé facétieux ... (décidément il me fait penser à Keith Moon des Who) un Gilles en grande forme et un Jean-Michel au galop sur ses lignes de basse...
L'onde de choc s'est doucement propagée à travers les rayons du magasin Cultura du Pontet, avec des "C'est qui le groupe qui joue là ?" ou bien "on dirait les Rolling Stones"...
L'embrasement s'est produit dès les premières notes de "Paint it Black"... la connexion était faite. Nous avons donc eu quelques clins d'oeil à leur groupe préféré.
Ils ont interprêté la quasi totalité de leur album dont quatre de mes préférées: "Go With The Flow", "Always a Blues", "Are You Ready" et "Country Walk"...
Je les remercie chaleureusement de m'avoir, une fois de plus, invité à jouer avec eux même si je ne parviens pas toujours (ou assez) à me lâcher... C'est un grand plaisir à chaque fois parce que ces gars-là ne se prennent pas la tête malgré leur talent et qu'ils ont un plaisir intact de jouer...
Vivement les premiers concerts des Midnight Ramblers ! Je vous le dis...
PHOTOS du Show Case avec l'aimable autorisation de Marc Lacaze, talentueux photographe.

15 octobre 2006

21 Octobre à 17 heures

Le 21 octobre à 17 heures dans le magasin Cultura (zone commerciale Avignon nord - Le Pontet), le groupe Stick-up (Thierry et tous ses amis) se produira à l'occasion d'un show-case.
Venez nombreux !

10 octobre 2006

Mon ami BEN...


Un Dôme de Marseille plein à craquer...
Une première partie très intéressante: PIERS FACCINI, entre Ben Harper, The Doors (pour la voix et les ambiances planantes façon Shaman) et Jeff Buckley... si les comparaisons ne sont pas trop hasardeuses...
Un public plutôt jeune entre 16 et 40 ans environ (comparé aux Stones par exemple)
Tout a débuté par un film vidéo amateur tourné par un des membres du groupe, et projeté sur scène pendant que les techniciens s'affairaient...
Où l'on pouvait voir des vues de Marseille, l'arrivée par l'Estaque, l'Evêché, Notre Dame de la Garde, Le Vieux port, Le Frioul etc... Ben Harper se promène à Marseille, Ben Harper fait du bateau... Ben Harper fait la cuisine... non, là je m'égare !
A peine, avait-il mis les pieds sur scène (je ne saurai dire s'il touchait le sol)... que la salle s'est enflammée... telle une allumette au dessus du barbecue...
Ce type dégage quelque chose de je ne sais quoi, qui galvanise littéralement les foules...
Une aura de gourou...
Les titres s'enchaînent à un rythme effréné... il est vraiment très speed...
Ses musiciens sont des monstres... au propre (cf le bassiste) comme au figuré...
Tout est basé sur le rythme: c'est vraiment prédominant: basse, batterie, percussions, un clavier et une guitare en plus de celles utilisées par Ben Harper.
La voix se chauffe au fil des morceaux et les différentes facettes se révèlent...
Quelques reprises ou clins d'oeil: Exodus de Bob Marley ou Superstitious de Stevie Wonder intercalées au milieu de chansons à lui...
Arrive le moment de grâce... tel un ange des temps modernes... sur un fonds de scène représentant un vitrail géant... exécutant un gospel urbain... il s'avance soudain sans micro au bord de la scène... devant le public médusé...
là, malgré les cris agonisants de quelques abrutis décérébrés... il rentre en transe et agite ses longs bras au dessus de la foule interdite... poursuivant son chemin A Capella...
A cet instant là, les poils de mes bras (comme ceux des jambes de la dame à côté de moi) se sont hérissés et mes yeux se sont embués... l'émotion était palpable telle une volute de fumée au dessus de nos têtes, elle circulait parmi nous...
Dans le silence, cette fine silhouette vêtue d'un tshirt avec un tigre blanc, d'une paire de jeans et de baskets attirait à elle plusieurs milliers de personnes...
S'en est suivie, une standing ovation de près de 8000 personnes pendant au moins 4 minutes alors que Ben Harper revenu au milieu de ses musiciens, contemplait son oeuvre...
Donnant des coups d'oeil à droite puis à gauche, silencieux devant ce grondement bienveillant.
C'est à cet instant que l'on peut s'interroger sur le côté "préparé" de cette communion.
Pour le savoir, il faudrait avoir vu les précédents concerts et les suivants pour savoir si oui ou non, l'émotion se crée sur commande.
Toujours est-il que c'est efficace.
Le son du Dôme est perfectible et certains morceaux tournent un peu à la cacophonie tant la présence simultanée d'une batterie déchaînée, d'un bassiste furieux, d'un clavier omniprésent, d'un percussionniste énervé, d'une guitare acharnée et d'une slide guitare pilotée à cent à l'heure par Ben Harper peut conduire, selon la durée des morceaux, à une gêne auditive.
Mais il est généreux le Ben... il fait jouer ses musiciens et nous donne l'occasion de voir son bassiste à l'oeuvre sur un instrumental improvisé groovy funk-jazz de toute beauté... un virtuose ! la basse paraît être un coton tige dans ses mains compte tenu de la différence de gabarit...
Le percussionniste aussi démarre une improvisation avec un jumbe pendant au moins cinq minutes... im-pre-ssio-nnant ! rarement, ou jamais vu ça ! je n'aurais jamais cru que l'on puisse sortir une variété aussi grande de sonorités et de rythmes à la seconde que ce qu'il nous a montré...
Le show se termine sur 4 chansons accoustiques de toute beauté... un halo de lumière verte éclairant Ben Harper seul à la guitare, assis sur une chaise africaine...
Là, la voix se fait murmure, les intonations tantôt des plaintes, tantôt des carresses suaves...
Cet homme excelle dans les balades folk et nous le prouve. La foule se brûle les doigts sur les briquets... les bras s'engourdissent en brandissant les téléphones portables dans l'espoir d'immortaliser sur la puce ces moments exquis.
Après une deuxième standing ovation. Les musiciens reviennent interprêter deux morceaux et le voyage prend fin, saluant le public des ses grands bras, l'ange Ben Harper disparaît dans les escaliers métalliques du Dôme de Marseille, laissant des milliers de personnes orphelines pour un temps, les oreilles pleines de sifflements...
On peut dire que c'était un très bon concert notamment pour l'ambiance et j'ai rarement vu dans une salle de cette taille, autant de bras levés en même temps et une émotion aussi forte, engendrée simplement par la présence d'un homme.
Ben Harper était grand hier soir.
Il faudra surveiller si ce grand artiste est suffisamment capable de se renouveler pour ne pas trop dupliquer d'années en années les recettes qui ont fait son succés jusqu'alors et tomber dans ce que nous pouvons reprocher à un Lenny Kravitz, qui faute de se renouveler à temps , est aujourd'hui quelque peu oublié malgré son talent.

25 days...

Toujours aucune nouvelle de mes cigarettes...
Elles sont officiellement déclarées perdues... tout comme les briquets.
A ce stade de l'enquête, les recherches sont abandonnées.
En espérant ne plus jamais les revoir, mais elles savent où j'habite...

- CLASSIFIED FILE - 10.10.2006

Do not open

Psycho Pénible chez mon ami BEN...

Donc hier était le grand soir... le concert de BEN...
Tout a très bien démarré: bien garé, pas de stress, bonne place en gradin sur la gauche de la scène à une très bonne distance...
Bon, il en fallait une: je l'ai eue à côté de moi...
Alors qu'il restait encore des places, elle jette des coups d'oeil circulaires frénétiques, passe des coups de fil qui n'aboutiront jamais, fait coucou à je ne sais qui dans la foule et s'adresse soudainement à moi: "la place est prise à côté de vous?" - "Non" que j'lui fait...
"Ben alors... (sans jeu de mot NDLR) pourquoi vous ne vous décalez pas ?" (vers la droite pour me coller aux gens)
"Ben pass'que je prends mes aises... voyez ?" que j'lui fait...
"Ah mais si tout le monde fait comme vous..." qu'elle me répond...
A ce stade de la conversation, je m'interroge - myself - et je me dis: "on va être entre 5 et 8000 personnes ce soir et elle m'a choisi... c'est pas possible autrement... elle a trois places à côté d'elle et elle veut absolument que je me déplace vers la droite... c'est une psycho rigide qui ne supporte pas les vides ou les espaces..."
N'ayant pas de possibilités de la faire disparaître au moyen d'un groupe de ninjas qui descendrait en rappel depuis le toit du Dôme... j'ai opté pour un laconique "Si vous voulez la place à côté de moi, je vous la donne mais je n'ai pas envie de bouger, je suis bien là"
Tout ceci ne lui a pas plu... mais moi si.
Elle est allée demander au rang d'après la même chose... puis un peu plus bas...
Et enfin, elle est venue s'intercaler entre deux couples juste devant moi: elle a mis juste une demi-heure pour se poser, un peu à la manière des chiens qui ne savent pas où ils vont se coucher pour dormir ou manger un os... (désolé mais c'est la seule comparaison que j'ai trouvée)
Partout où tu vas, tu tombes toujours sur quelqu'un qui a décidé que son environnement est forcément en butée avec ton espace vital...
J'ai compris après coup qu'elle visait une diagonale, lui permettant de voir la scène correctement... plutôt que de s'expliquer... plutôt que d'être agréable... et de demander si je voulais bien me décaler... elle a préféré me donner une leçon de placement en concert de Ben Harper... Pourquoi faire simple ?

Petit proverbe et moralité de l'histoire:
(de ma composition, à lire à la manière de Renaud)
There's no fun in this "bas-monde,
Wherever I sing my song,
There's always a "cui-cui" beside me,
Wich sings his song aussi...

08 octobre 2006

The TAWNY OWLS !






Il y a des jours comme aujourd'hui où l'on se dit que le bonheur est relativement simple à trouver...
Grâce à mon pote Ronald (qu'il en soit remercié...) j'ai eu l'occasion de découvrir une véritable pépite dont la composition est suffisamment rare pour être ici mentionnée: du son, de l'esprit , de l'énergie et beaucoup d'humilité...
A l'occasion de la Foire aux disques vynils et CD à Salon aujourd'hui, un concert était organisé entre midi et deux avec un groupe de Rockab' excellent: tout simplement...

Ils se nomment les TAWNY OWLS, sont originaires de Lyon et ont enregistré un magnifique CD "HIGH-FLY" chez FOOT TAPPING RECORDS (Label anglais).
Hervé Bessenay à la guitare (Gretch !), Michel Vartanian au chant (Yep' !) et Eric Bessenay à la batterie (Gretch...) accompagné pour l'occasion d'un valeureux contrebassiste (Vince).
Un pur moment de plaisir tellement les ingrédients sont réunis: c'est pro jusqu'au bout du son et de l'interprétation, c'est joué sans aucune volonté d'en mettre plein la vue, c'est efficace... et au bout de leurs instruments... des gens humbles et passionnés...!
Merci pour avoir créé cet espace-temps !

04 octobre 2006

Ben... HARPER ? Pourquoi pas finalement...


Depuis le mois de mars, je sais qu'il est programmé sur Marseille ce lundi 9 octobre 2006... J'ai d'ailleurs acheté son dernier double et comme je n'ai pas craqué réellement sur ce dernier album... j'ai renoncé. La date approchant à pas de loup... au détour d'un bac de magasin de disques, je me suis fait attaquer par un DVD de Ben Harper & The Innocent Criminals: Live At The Hollywood Bowl... au prix auquel je l'attendais depuis longtemps... Après l'avoir visionné... Après avoir réécouté le double Live From Mars... J'ai été pris d'une panique subite: Pourrais-je seulement vivre sans avoir vu Ben Harper à Marseille ? Y aura-t-il une vie après avoir vu et écouté Ben Harper ? Ben Harper a-t-il une maison à Marseille ? Et si Ben Harper se présentait face à Ségolène Royale ? Faut-il vendre des places de Ben Harper en pharmacie ? Autant de questions sans réponses aujourd'hui... Aussi, n'écoutant que mon courage... j'ai décidé d'aller au coeur de l'information lundi soir... "Excuse me Mr" (petit message à mon banquier)

01 octobre 2006

Un Pas Vers Les Etoiles...



On vient de me faire un joli cadeau: une Bande Dessinée.
Son titre: UN PAS VERS LES ETOILES dans la collection Latitudes, un scénario de Jérôme Félix, dessin de Joël Parnotte, couleurs de Delphine Rieu. Je vous la recommande pour l'originalité de l'histoire. Les personnages de ce compte moderne sont attachants et le rythme est vraiment très rapide ce qui nous conduit inéxorablement à dévorer cette BD.

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